Longtemps négligé, le patrimoine historique de Chennevières avait été relégué aux oubliettes. Consciente de son importance pour la mémoire collective de la ville, la municipalité a décidé de le restaurer. En raison de trois décennies de sous-investissement, les travaux nécessaires s’inscrivent dans un plan pluriannuel d’investissement afin d’assurer une réhabilitation progressive et durable.

LE FORT DE CHAMPIGNY
Construit en 1878 par l’architecte Séré de Rivières, le fort de Champigny a été acquis par la ville en 1995. Longtemps laissé à l’abandon, envahi par la végétation, il fait depuis 2018 l’objet d’un vaste programme de restauration.
Les premiers travaux ont porté sur les abords extérieurs : aménagement des espaces verts, raccordement aux réseaux, rénovation de la poudrière, du mur des scarpes, de la caponnière du saillant, des ponts, ainsi que la création de jardins familiaux. Le site est désormais ouvert aux promenades, accueille des activités dans le théâtre de Verdure et propose des visites guidées.
La prochaine phase concerne la réhabilitation du casernement, destiné à héberger un pôle Enfance-Jeunesse, un pôle culturel avec espace muséal et animations. Véritable poumon vert au cœur de la ville, le fort inclut également des espaces dédiés à la biodiversité.
Le projet bénéficie du soutien financier de la région Île-de-France, de la Métropole du Grand Paris, de la DRAC, de l’État et du FCTVA.
L’ambition de la municipalité est de rendre ce patrimoine entièrement accessible aux Canavérois.

L’ÉGLISE SAINT-PIERRE
La première phase des travaux de restauration de l’église Saint-Pierre a débuté en 2018, avec des interventions sur la maçonnerie, la charpente en bois, la porte d’entrée, ainsi que la création d’un accès pour les personnes à mobilité réduite.
Entre 2022 et 2025, la municipalité a dû patienter afin d’obtenir les subventions de l’État nécessaires au lancement de la seconde phase, programmée pour cette année. Cette nouvelle étape portera notamment sur la rénovation du clocher, du tympan de l’entrée, sur des travaux d’électricité, la restauration des façades, de plusieurs vitraux, ainsi que la découverte et la protection de peintures murales datant des XIVe et XVe siècles.
Le coût de cette deuxième phase s’élève à 4 millions d’euros. Il comprend également l’aménagement d’un jardin médiéval et la réhabilitation de l’esplanade. Ces travaux sont partiellement financés par la région Île-de-France, la Métropole du Grand Paris, la Fondation du Patrimoine, la DRAC, la FCTVA et Île-de-France Nature.

CRÉATION D’UN JARDIN MÉDIÉVAL
La Ville prévoit également de valoriser les abords de l’église en aménageant un jardin médiéval à l’arrière du bâtiment, tout en réorganisant le jardin attenant au conservatoire actuel ainsi que la rue du Général de Gaulle.

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